Gribouille,
Nous restons sans nouvelles du « projet médical » de Saint
valery en Caux, ou plutôt devrions dire du docteur TISCA…
Les questions que nous posions dans le dernier
« billet », et les dernières informations connues confirme que nous
sommes devant un investissement surdimensionné pour notre ville, mais qui aurait eu un vrai sens s’il avait été
développé par la CCCA.
Le haut conseil de l'assurance
maladie, qui rassemble des syndicats, des directeurs d'hôpitaux et les
représentants des caisses de sécurité sociale a publié, mardi 5 juin un rapport sur l'hôpital de demain, à la
demande du Premier ministre.
C’est un scénario de « rupture » !
L'hôpital de demain, qui est dessiné dans ce rapport, s’articule autour du
besoin du patient. Les propositions sont très ambitieuses et vont même à
l’encontre de la tendance actuelle.
Il va falloir de 550 à 600
établissement de proximité. Les petites urgences, les femmes enceintes, les
patients atteints de maladies chroniques, les personnes âgées, seront suivis
dans ces nouvelles structures de proximité.
Le malade continuera d'aller d'abord chez le médecin généraliste, dont
le rôle évoluera vers une sauvegarde de la santé de ses patients en
utilisant les moyens de l’intelligence améliorée et un accompagnement de
ces derniers, dans leurs parcours de santé, en devenant l’interface entre le
patient et les différents services médicaux.
Mais si des soins plus importants sont nécessaires, le patient sera alors
dirigé dans un établissement de santé
communautaire en proximité.
À un troisième niveau, si le patient a besoin de soins plus
pointus ou plus lourds, il sera admis dans un service hospitalier spécialisé,
comme cela existe aujourd'hui dans les CHU.
Le projet Médical pour Saint Valery
en Caux a-t-il été envisagé en prenant en compte les conséquences de ce
rapport ? A-t-il été recherché une synergie avec la clinique SSR du Caux
littoral de Néville ? avec l’hôpital local de Saint Valery en Caux ?
Il parait évident que les projets
de Cany Barville et de Saint Valery en Caux auraient dû se limiter à des maisons médicales de premier
niveau pour l’hébergement de médecins généralistes et de soutenir un projet
communautaire plus ambitieux, qui aurait pu être développé en synergie avec la
clinique SSR du Caux littoral de Néville (50 lits) et de l’hôpital local de Saint
Valery en Caux.
L’investissement prévu de près de 4 millions est trop important pour Saint
Valery en Caux et le projet actuel est trop limité, s’il était étendu au niveau
communautaire, c’est du « GRIBOUILLE ».
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